Movement Disorders Associated With Antipsychotic Medication in People With Schizophrenia: An Overview of Cochrane Reviews and Meta-Analysis

Can J Psychiatry. 2018 Jan 1;63(11):706743718777392. doi: 10.1177/0706743718777392. Online ahead of print.

Abstract

Movement disorders associated with antipsychotic medications are relatively common, stigmatising, and potentially disabling. Their prevalence in people with psychosis who are prescribed second-generation antipsychotics (SGAs) is uncertain, as is their level of recognition by clinicinas. We conducted meta-analyses of randomised controlled trials included in the Cochrane Database of Systematic Reviews on schizophrenia and schizophrenia-like psychoses to estimate the prevalence of new-onset dystonia, akathisia, parkinsonism, and tremor with SGAs (amisulpride, asenapine, aripiprazole, clozapine, olanzapine, paliperidone, quetiapine, risperidone, L-sulpiride, and ziprasidone) approved in Canada and the UK, comparing them with haloperidol and chlorpromazine. We used a random effects model because of the heterogeneity between-studies in drug dosage and method of ascertainment of movement disorders. Our systematic search yielded 37 Cochrane systematic reviews (28 for SGAs), which generated 316 informative randomised controlled trials (243 for SGAs). With respect to SGAs, prevalence estimates ranged from 1.4% (quetiapine) to 15.3% (L-sulpiride) for dystonia, 3.3% (paliperidone) to 16.4% (L-sulpiride) for akathisia, 2.4% (asenapine) to 29.3% (L-sulpiride) for parkinsonism, and 0.2% (clozapine) to 28.2% (L-sulpiride) for tremor. Prevalence estimates were not influenced by treatment duration, the use of a flexible or fixed dosing scheme, or whether studies used validated instruments for the screening/rating of movement disorders. Overall, we found high overlap on the prevalence of new-onset movement disorders across different SGAs precribed for established psychoses. Variations in prevalence figures across antipsychotic medications were observed for the different movement disorders. Differences in pharmacological properties, such as for the dopamine D2 R association rate and serotonin 5-HT2A antagonism, could contribute to this variation.

Les troubles du mouvement associés aux antipsychotiques sont relativement communs, stigmatisants et potentiellement handicapants. Leur prévalence chez les personnes souffrant de psychose à qui l'on a prescrit des antipsychotiques de la deuxième génération (ADG) est incertaine de même que le niveau de reconnaissance qu'en ont les cliniciens. Nous avons mené des méta-analyses d'essais randomisés contrôlés inclus dans la Base de données de Cochrane de revues systématiques sur la schizophrénie et les psychoses de type schizophrénie, afin d'estimer la prévalence de la dystonie, l'acathisie, le parkinsonisme et le tremblement récemment apparus avec les ADG approuvés au Canada et au Royaume-Uni (amisulpride, asénapine, aripiprazole, clozapine, olanzapine, palipéridone, quétiapine, rispéridone, L-sulpiride, et ziprasidone), en les comparant avec l'halopéridol et la chlorpromazine. Nous avons utilisé un modèle d'effets aléatoires à cause de l'hétérogénéité entre les études de la posologie et de la méthode de détermination des troubles du mouvement. Notre recherche systématique a relevé 37 revues systématiques Cochrane (28 pour les ADG) qui ont produit 316 essais randomisés contrôlés informatifs (243 pour les ADG). En ce qui concerne les ADG, les estimations de prévalence se situaient entre 1,4% (quétiapine) et 15,3% (L-sulpiride) pour la dystonie, entre 3,3% (palipéridone) et 16,4% (L-sulpiride) pour l'acathisie, entre 2,4% (asénapine) et 29,3% (L-sulpiride) pour le parkinsonisme, et entre 0,2% (clozapine) et 28,2% (L-sulpiride) pour le tremblement. Les estimations de prévalence n'étaient pas influencées par la durée du traitement, l'utilisation d'un schéma de dosage flexible ou fixe, ou si les études utilisaient des instruments validés pour le dépistage ou le classement des troubles du mouvement. En général, nous avons constaté un fort chevauchement de la prévalence des troubles du mouvement récemment apparus dans différents ADG prescrits pour une psychose établie. La variation des chiffres de la prévalence entre antipsychotiques a été observée pour les différents troubles du mouvement. Les différences des propriétés pharmacologiques comme la vitesse d'association de D2R et de l'antagonisme 5-HT2A pourraient contribuer à cette variation.

Keywords: extrapyramidal syndromes; schizophrenia; systematic reviews; tardive dyskinesia.